PETIT TRAITE DE LA JOIE
Résumé :
Notre propre vie ne nous est pas propre : elle s'est d'abord faite en nous.Sans nous. Puis nient le jour avant appris à se posséder mieux. revient à chacun le pouvoir de refuser cette vie reçue passivement. N'est-ce pas là la liberté par excellence : dire non à ce qui s'impose sans se proposer ? Mais il est une autre liberté, plus généreuse. plus large et plus pleine de risques. dont ce Petit traité de la joie se fait l'éloge : consentir à la vie. ouvrir les bras à ce qui fut d'abord étrangerNon pas d'un oui du bout des lèvres : la question du consentement à l'existence est. selon le mot de Nietzsche, la question primordiale . D'une telle question dépend notre façon d'accueillir le passé comme d'engager l'avenir. Elle exige donc. en guise de réponse. que nous offrions à l'existence un oui à la mesure de nos vies : ample comme le sont nos peines. surabondant à la mesure de nos joies. Alors, cherchant moins à conquérir qu'à recevoir ce qu'on a, la vie apparaîtra comme ce qu'elle est : un présent auquel on peut apprendre à être davantage présent.